Au départ cela devait être un plan peinard, 20 nœuds qui sont brutalement montés à plus de 40. A Épluchure, c'est vite désagréable, même pour les photographes, le Mistral soulève sable et embruns, ce qui n'est pas bon du tout pour le matériel (et les yeux ! ).
Remballage rapide pendant que d'autres piochaient dans leur garde robe pour trouver plus adapté aux conditions !
Ca y est la température baisse, et sérieusement même ! Le Mistral annoncé n'a finalement pas été au rendez-vous.
Après le filé de planche, voici le filé* de kitesurf, pour varier le menu ;-)
Comme de la mer unie malgré ses vagues, il se dégage de cette plaine un
sentiment de solitude, d'immensité, accru encore par le mistral qui
souffle sans relâche, sans obstacle, et qui, de son haleine puissante,
semble aplanir, agrandir le paysage. Tout se courbe devant lui. Les
moindres arbustes gardent l'empreinte de son passage, en restent tordus,
couchés vers le sud dans l'attitude d'une fuite perpétuelle...